mercredi 30 septembre 2009
jeudi 24 septembre 2009
lundi 21 septembre 2009
mardi 15 septembre 2009
jeudi 10 septembre 2009
la vie légère
dimanche 6 septembre 2009
livre pauvre
Alain Eludut (mon poète préféré) et moi-même, avons créé un livre pauvre.
Le livre pauvre est un livre d'artistes : texte manuscrit d'un poète et illustration originale d'un peintre. Hors commerce, les exemplaires sont en nombre très réduit (de deux à sept).
On le qualifie de pauvre, parce qu'il se passe des relais habituels - avec lui, pas d'imprimeur, de graveur, d'éditeur, pas de diffuseur.
Le livre pauvre est un livre riche - qui s'enrichit du regard des autres. Avec lui comme l'écrivait René Char "toute la place est pour la beauté".
Les fantômes
Le cours volage du temps
qu'un bouquet d'ancolies maquille de bleu
s'abandonne à la lumière des saulaies
pour épuiser l'eau et les larmes.
Oh retiens la course encore !
Ce qui paraît n'est que la trace du chemin
tout est à inventer tu le sais
les songes et la mélancolie des séjours.
Sur les chemins où vacille la terre, des corps
vont et viennent obombrant nos visages.
L'image noire ne peut s'échapper
de leurs reflets imprécis défaits du sourire.
Seules des haies mesurent
leur hauteur à notre image.
Se pourrait-il que suffise le chant des oiseaux
la consolation de l'été au bord des frondaisons ?
Alain Eludut
Le livre pauvre est un livre d'artistes : texte manuscrit d'un poète et illustration originale d'un peintre. Hors commerce, les exemplaires sont en nombre très réduit (de deux à sept).
On le qualifie de pauvre, parce qu'il se passe des relais habituels - avec lui, pas d'imprimeur, de graveur, d'éditeur, pas de diffuseur.
Le livre pauvre est un livre riche - qui s'enrichit du regard des autres. Avec lui comme l'écrivait René Char "toute la place est pour la beauté".
Les fantômes
Le cours volage du temps
qu'un bouquet d'ancolies maquille de bleu
s'abandonne à la lumière des saulaies
pour épuiser l'eau et les larmes.
Oh retiens la course encore !
Ce qui paraît n'est que la trace du chemin
tout est à inventer tu le sais
les songes et la mélancolie des séjours.
Sur les chemins où vacille la terre, des corps
vont et viennent obombrant nos visages.
L'image noire ne peut s'échapper
de leurs reflets imprécis défaits du sourire.
Seules des haies mesurent
leur hauteur à notre image.
Se pourrait-il que suffise le chant des oiseaux
la consolation de l'été au bord des frondaisons ?
Alain Eludut
mardi 1 septembre 2009
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